Une partie de vous sait qu’aujourd’hui, on a tous une carte à jouer pour préserver la planète et qu’être écolo, c’est une nécessité. Mais l’autre partie de vous a furieusement envie d’un nouveau smartphone et de tester cette nouvelle console de jeux. Du coup, vous vous sentez un peu schizophrène et vous ne savez plus où vous en êtes. Mais vous nous connaissez, chez Olover, on n'est pas là pour vous culpabiliser mais pour vous proposer des alternatives. Alors on a une bonne nouvelle pour vous : être écolo et technophile est loin d’être antinomique. On vous explique tout.
Une nouvelle manière d’envisager nos pratiques numériques
On ne vous demande pas de résilier Netflix et de remplacer vos emails par des pigeons voyageurs. Mais juste d’être du bon côté de la Force et d’avoir une utilisation plus raisonnée de la technologie. En gros, être numériquement sobre ! Par exemple, éviter de binge-watcher 300 vidéos de chatons (oui, on sait…). "L'impact énergétique du visionnage de la vidéo est environ 1.500 fois plus grand que la simple consommation électrique du smartphone lui-même." selon un rapport du GIEC, publié en 2018.
Aujourd’hui, les technologies numériques représentent 5 à 10% de l’électricité consommée chaque année dans le monde, tandis qu’en 2012, celle-ci n’était encore estimée qu’à 4,7%, d’après un rapport de l’Académie des Technologies. Du côté de l’empreinte carbone, on évaluait, cette même année, leur taux d’émission de CO2 à 530 millions de tonnes, soit 1,7% des émissions totales dans le monde. De quoi susciter une réflexion sur nos pratiques numériques.
Pour autant, il existe de nombreuses petites actions qui peuvent compenser notre empreinte numérique et faire du bien à la planète.
Tout d’abord, un geste simple : faire le tri !
Cela passe par la suppression d’applications et de logiciels que vous n’utilisez pas, sur vos ordinateurs, tablettes et autres smartphones. Comme cette application qui vous promettait d’apprendre le russe en deux semaines, et que vous avez ouverte pour la dernière fois en octobre 2017… Le petit plus, c’est que cela vous permettra aussi d'alléger la mémoire de votre appareil et d’économiser votre batterie.
Le tri, cela passe aussi par la suppression des 345 000 emails non lus qui parasitent votre boite email. Petit mémo : 30 emails stockés équivalent à une ampoule allumée toute la journée. Et un email envoyé, c’est 20 grammes de CO2, soit 500 mètres en voiture ! Et puisqu’on parle d’emails, saviez-vous qu’il existait des boîtes email respectueuses de la vie privée et moins gourmandes en énergie ? Citons par exemple Newmanity, qui est en plus une startup française (cocorico !).
Choisir des marques qui s’engagent
De plus en plus de marques communiquent sur leurs initiatives écoresponsables, mais combien s’engagent vraiment ? Olover a rencontré Lilo, le premier moteur de recherche solidaire qui finance gratuitement des projets sociaux et environnementaux. Lilo a soutenu des centaines de projets grâce aux 2 068 347 euros collectés depuis sa création en 2015. Au programme : financement d’un centre de soins pour les animaux sauvages, justice climatique ou encore agriculture responsable. Une très belle initiative et un fonctionnement très simple. Les liens commerciaux qui s’affichent sur vos pages de recherche permettent de financer le projet que vous choisissez. Lilo se veut transparente sur le sujet : 50% des revenus publicitaires sont destinés au financement de projets, 20% à la communication pour faire connaître le site et 30% servent à assurer son fonctionnement.
Adopter des équipements plus écoresponsables
Les ordinateurs portables consomment 50 à 80 % d’énergie de moins que les postes fixes, et les tablettes tactiles encore moins. Une bonne raison de passer aux portables. Et quand les équipements sont en plus labellisés “Energy Star ®”, on dit oui ! Identifiés par un logo, ces produits apportent la garantie que votre équipement est économe en énergie aussi bien en fonctionnement qu’en veille. D’autres labels existent comme l’Ecolabel européen, l’EPEAT, l’Ecolabel Nordique, l’Ange bleu ou la certification TCO. Gage de durabilité, ces labels indiquent aussi la présence ou non de substances nocives pour la santé. Comme ça, vous faîtes d’une pierre deux coups : vous pensez à la planète et vous prenez soin de vous.
Succomber au réemploi !
Vous le savez, chez Olover, le réemploi, c’est notre credo. Et c’est surtout un moyen de vous faire faire des économies (jusqu'à -70% sur notre site) et de vous permettre d'avoir accès à la crème de la crème de la technologie, tout en faisant un écogeste.
Concrètement, lorsque vous achetez un produit issu du réemploi (invendu ou reconditionné), vous évitez la production d’un produit neuf et l’impact environnemental que celle-ci induit. Pour vous donner une petite idée de l’impact type d’un smartphone neuf : conception et R&D aux Etats-Unis, processeur et mémoire SDRAM en Corée du Sud, écran tactile au Japon, appareil photo et système de guidage GPS en Allemagne, assemblage en Chine. Au final, la fabrication des terminaux représente 50% des émissions de gaz à effet de serre d’un appareil, la consommation électrique des data center environ 20% et l’utilisation du device les 30% restants. Vous trouvez ça effrayant ? Nous aussi. Pour en savoir plus sur tous les avantages du réemploi, rendez-vous sur notre article dédié.
Recycler vos équipements électroniques
Ca y est, votre laptop a définitivement rendu l’âme. Oubliez la poubelle ! Il peut contenir des composants dangereux pour la santé et l’environnement, mais également des matériaux précieux pouvant être réutilisés. La solution : opter pour le recyclage, grâce aux 1 200 points de collectes en France. Rien qu’à Paris, il en existe plus de 50, comme La Ressourcerie Créative (14ème arrdt.), La Petite Rockette (11ème arrdt.), 1000 Collectes (17ème arrdt.) et la ressourcerie L’Alternative gérée par Emmaüs (2ème arrdt.).
Pour trouver le point de collecte près de chez vous, rendez-vous sur le site d’Ecologic, qui a établi une cartographie de tous les points de collecte en France. Et à toutes fins utiles, on vous rappelle que la collecte et le traitement des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) sont donc obligatoires.
Rassurés ? On vous avait bien dit qu’être écolo et technophile, c’était possible !